LES PHOTOGRAPHIQUES 2022 / PROGRAMMATION
LE MANS 19 mars > 10 avril
(Édition terminée)
Pascal Mirande (photographe invité)
''ILLUSOIRISTE''
À la Collégiale Saint-Pierre-La-Cour / Le Mans
Le travail de Pascal Mirande s’inscrit dans une longue tradition : celle de « la photographie de la mise en scène », qui, en fait, traverse toute l’histoire de ce médium.
Artiste plasticien, Pascal Mirande associe la photographie, le dessin et la sculpture pour créer des mondes inspirés des contes et mythologies, de l'histoire de l'art, de l'imaginaire collectif ou de souvenirs d’enfance. Sa recherche photographique et plastique s'écrit ainsi dans un dialogue entre des formes dérisoires et éphémères et des lieux puissants de mémoire. Sa démarche est axée sur la confrontation et la vigilance : la confrontation entre un élément du paysage et une fabrication qu’il réalise ; la vigilance comme une réflexion générale sur la véracité des images, qui conduisent à être attentif à ce qui est regardé.
Cette exposition propose un ensemble de pièces issues de différentes séries, représentatives de ses recherches, mettant toutes en scène une vision intérieure. Parmi celles-ci, Gullivers, plus axée sur l’homme, s’inspire de chef-d’œuvres de l'histoire de l'art pour mettre en « architecture » des individus, par la fragmentation des échafaudages et la recomposition des images.
Jean-Claude Gautrand
''PARIS, dans les pas de Jean-Claude Gautrand'' du 7 mars au 8 avril
Vernissage vendredi 11 mars à 12h30
À l'Hôtel de Ville / Le Mans
Jean Claude Gautrand (1932-2019), photographe talentueux et auteur majeur, reste le témoin d’une génération qui n’a cessé de militer pour la reconnaissance de la photographie. Infatigable animateur de groupes, organisateur d’expositions, pionniers des Rencontres d’Arles, où il sera présent pendant 50 ans, il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, que ce soit sur son œuvre (« les Murs de Mai », « L’Assassinat de Baltard », « Bercy la dernière balade », « Les Forteresses du dérisoire », « Itinéraire d’un photographe », « Le Jardin de mon père ») ou sur celle des grands photographes qu’il a bien connus (Brassaï, Doisneau, Ronis, René-Jacques, Les Seeberger, Dieuzaide, Pic) ainsi que sur l’histoire de cet art (Bayard, Blanquart-Evrard, Atget).
Il occupe une place importante dans le monde de la photographie tant par son œuvre bien connue que par l’abondante production littéraire, critique et historique.
Il a surtout été un photographe qui, dès le départ et sa rencontre avec la Subjective Fotografie » d’Otto Steinert, a développé une véritable poésie par l’image où graphisme, matière et lumière sont les composantes essentielles de cette rigueur formelle qui structure toute son œuvre.
Ses séries de photographies, ensemble d’images sur un même sujet, créent une sorte de poème ou de discours où le motif s’exprime dans toute sa plénitude et sa complexité. Une démarche originale pour l’époque qu’il appliquera dès 1964 avec sa première grande série « Métalopolis ».
Ces photographies illustrent surtout une démarche intérieure basée sur le problème du temps, de la mémoire et de la disparition. Un témoignage destiné à enrichir notre mémoire collective. Peu de silhouette humaine dans ces photographies où cependant l’homme est omni - présent, dans ces images apparemment silencieuses mais qui résonnent de l’écho lointain de voix qui se sont tues.
Cette exposition sur « PARIS » met en lumière une partie de son œuvre, celle d’un grand humaniste au regard rigoureux et bienveillant. De 1955 à aujourd’hui, des paysages aux « Balades parisiennes », en passant par ses grandes séries « Métalopolis », « Les Murs de Mai », « L’Assassinat de Baltard, « Bercy, la dernière balade », Jean Claude Gautrand entre de plain-pied dans l’Histoire de la photographie et nous invite à refaire avec lui ce chemin…
Commissaires d’exposition : Brigitte et Josette Gautrand.
Romain Bagnard
''THE SHELTER''
Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans
Entre traitement documentaire réaliste et photographie plasticienne, cette série réalisée dans le plus grand squat illégal de demandeurs d'asile de Lyon, se confronte en creux à la question de l’identité et de la représentation. Toutes les tensions se cristallisent autour de ces informations : nom, âge, pays d'origine, situation familiale, sociale, médicale, psychique, administrative pour les habitants, propriétaires légaux, fonction et occupants pour le collège. Chaque élément pris indépendamment s’avère complexe. Leur addition donne le vertige. Absurdité d’une situation autant inexorable qu’inextricable.
The shelter, c'est le choix d’orienter mon travail vers une abstraction plastique primitive plutôt que de documenter une réalité dans laquelle je ne fais que passer. Le choix de ne pas vouloir signifier à tout prix. Accumulation chaotique de couleurs, de formes, de lignes, de matières et de traces. Radiographie de chaque recoin, de chaque mur, de chaque bâtiment. Portraits de dos se succédant sur des aplats colorés. Autant d’éléments me permettant de révéler un autre présent, de créer un autre refuge.
Romain Bagnard
Jean Hervoche
''TERRES NUES''
Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans
Jean Hervoche arpente les solitudes à la recherche d’images insolites et intemporelles. Paysages de terres nues révélés par des explosions de lumières, paysages habités par des silhouettes venues comme pour donner du sens à l’image, personnages isolés dans leur solitude. Il cherche à créer une sorte de « paysage mental » au sein duquel les photos peuvent co-exister, qu’elles soient de Bretagne, d’Europe, d’Afrique, de la Réunion ou de l’Ouest Américain.
« Jean Hervoche ne donne pas la provenance géographique de ses images. Quelle importance...quand la route est une épreuve de vérité et la longue marche une façon d’aller vers le dépouillement. Hervoche est un homme aux semelles de vent, s’attardant derrière les portes des fermes quand la fureur des ciels imposent de se rapetisser. Ses photographies de format carré sont pleines de nuages, de terres, d’eau, de neiges, de rocs, de maigres végétations. Elles ont la bouche pleines de cailloux. C’est à la fois le matin du monde et sa nostalgie..Nous sommes ici dans des territoires de survie remplis de marécages âpres et de labyrinthes de pierres où perdre son âme, avant que de la retrouver, tordue, rincée, neuve »
Fabien Ribery
Adeline Keil
''PETITS DÉSORDRES DU MONDE''
Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans
Dans cette série, J’interroge et mets en exergue la façon dont les nouvelles technologies (téléphone portable) traduisent notre rapport à la temporalité et à la représentation du monde qui nous entoure.
Lors de déplacements en train ou en voiture, je me suis souvent posé la question :
- Qu’est-ce que mémorise notre cerveau en parcourant ces paysages ? Et quelle en serait la représentation définitive avec un outil capable d’enregistrer un continuum d’instantanés ?
En utilisant un téléphone portable, en le détournant de ses fonctions premières, j’obtiens ce continuum d’instantanés, allant de 15 à 30 min de captation. Cela me permet ainsi de créer un monde parallèle de manière à décrire comment nos mémoires vives, d’une manière inconsciente, mélangent, transforment et créent des représentations surréalistes. Cet enchainement visuel, à l’inverse des ambitions des nouvelles technologies numériques qui visent la traduction d’une réalité et d’un monde apparemment sans faille, crée une unité de sens qui produit une hyper réalité, tout en traduisant une aberration.
Ainsi le séquençage interne à l’image représente toute l’ambigüité d’une réalité qui devient fictionnelle. Il donne à voir une fragmentation du réel, une mise en désordre du monde, et se joue du reflet des ruptures que l’on peut observer dans nos sociétés contemporaines.
Adeline Keil
Georges Pacheco
''JE FIXERAI DES VERTIGES''
Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans
Après une première escale à l’entrée de l’hiver, le photographe Georges Pacheco a posé ses valises en Couserans (Ariège) pour y passer le printemps, dans le cadre d’une résidence de territoire de 3 mois en 2017. Des derniers frissons jusqu’à l’orée de l’été, il a arpenté ce petit territoire de 30 000 âmes, niché au creux des Pyrénées. Il a multiplié les rencontres, construit des expériences, creusé des identités, capté des regards. De la verdeur acide de l’adolescence au chavirement du grand âge, mais qui palpite et se tient encore. Des sous-bois jusqu’au sommet des cols de montagne. De l’immémoriale beauté d’un lac jusqu’aux déchaînements des enfants sauvages. Lui, le portraitiste, il s’est pour la première fois essayé à capturer des fragments de matières et des paysages, dans la douceur du soir qui tombe, après la pluie ou sous des ciels de nuit. Sans garde-fou, sans économie, sans réserve, il a embrassé et photographié ce qui fait ce territoire et ceux qui le peuplent. Jusqu’aux vertiges.
Géraldine Villemain
''WHISPERS''
Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans
L'enfance est évocatrice de souvenirs pour chacun d'entre nous et ses représentations se lient en général, pour l'artiste comme pour le spectateur, à une mémoire encore présente et à des projections sans fin. La photographie en a souvent présenté une image idyllique, insouciante et légère, un idéal un peu nostalgique vers lequel les adultes aimeraient retourner...
Avec ce projet photographique, je souhaite bousculer le spectateur, je veux qu'il puisse lire dans mes images l'inquiétude qui pointe dans ces portraits et ces objets d'enfance, ces instantanés nous ramènent à des sensations perdues, inconfortables, à des fragments d'angoisse que nous préférons oubliés.De nos histoires personnelles, je ne montre que cela ; LE moment où le chasseur menace Blanche Neige dans la forêt profonde, celui où l'on comprend avant le Chaperon Rouge que sa grand-mère n'est pas dans le lit... angoisses qui surgissent juste avant la fin heureuse qui soulage et apaise...
Géraldine Villemain
Manon Weiser
''WHAT WE LOVED WAS NOT ENOUGH''
Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans
À travers ma série « What we loved was rot enough » constituée de ferrotypes, il y a d'un côté, les règnes animal et végétal.
Ou tout du moins ce qu'il en reste une fois que ce qui l'anime l'a quitté. De l'autre un vivant qui palpite encore.
Et que la caméra ne parvient jamais tout à fait à saisir.
Bien que ce soit mon corps et mon visage que l'on devine d'un côté.
Bien que de l'autre on imagine sans peine ce qui jadis vibrait de vie.
C’est dans cet entre-deux que je me cherche.
Quelque chose vibre, quelque chose tremble, quelque chose frémit.
La photographie n'est pas seulement l'écriture de la lumière.
Dans ce qu'elle fige, on peut encore trouver ce qui imprègne le monde.
Il y a de l'invisible dans ce qu'elle cherche à montrer.
Nous pouvons toujours aimer plus.
Nous n’avons pas assez aimé.
Manon Weiser
Marta Zgierska
''GARDEN''
Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans
À l'ère de la propagation de l'épidémie de coronavirus, l'espace dans lequel nous opérons se rétrécit rapidement. Nous nous enfermons dans nos propres maisons, notre monde est limité à nos proches, à nos familles. "Garden" est une telle histoire sur la construction de relations dans un petit espace, sur un monde très intime de deux personnes proches l'une de l'autre.
Les base de "Garden" sont les archives de photographies de mon partenaire de vie Mateusz Sarello, illustrant sa relation passée morbide avec une femme. Les fleurs pourries, desséchées sont des bouquets qui ne lui sont jamais offerts, ainsi que tout ce qu'il est impossible de nommer et d'exprimer. Les natures mortes en noir et blanc sont les traces d'une relation passée qui, malgré la décoloration, ne cessera jamais d'exister et de piquer de sa présence. J'essaye à mon tour de m'inscrire dans son paysage intérieur, d'y trouver ma propre subjectivité. Je remplace les fleurs par mon propre corps ; les lèvres, les yeux et les oreilles commencent à fleurir sur les tiges desséchées. Je donne une nouvelle vie aux plantes mortes à travers un corps vivant et présent. Remplacer les fleurs par mon propre corps, multiplié à de nombreuses reprises, est une tentative compulsive de marquer ma présence.
Marta Zgierska
Mathias Zwick
''CONFINEMENT D’UN FOU ORDINAIRE''
Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans
Alors que le Covid-19 se propage et que des mesures de confinement sont imposées aux citoyens par les différents Etats, je décide de démarrer un travail de documentation de mon quotidien en confinement à travers une série d'autoportraits mettant en scène un personnage hypocondriaque frôlant la paranoïa. C'est un travail sur la solitude et l’ennui par lequel j'ai tenté d'apporter une touche d'humour et de poésie pour contrebalancer avec légèreté la gravité de la crise sanitaire traversée. Lorsque j’ai commencé cette série, la durée du confinement était encore incertaine. Ne pas connaitre la date de fin d’une telle situation nous plonge dans un sentiment d’éternité et a pu rendre l’épreuve d’autant plus difficile à vivre. Cette mise à l’isolement forcé a surement eu des effets sur la santé mentale de certains. Seuls chez nous, le temps s’est allongé, le rythme de la vie a ralenti et notre espace de vie s’est contracté. Cette situation d’ennui profond a poussé à l’imagination et à la créativité qui sont alors devenues de précieux outils pour occuper nos journées.
Voici le journal d'une personne ordinaire qui, livrée à elle-même, tente de ne pas sombrer dans la folie.
Mathias Zwick
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PROJECTION D'EXTRAITS DE PORTFOLIOS
Des photographes ayant fait partie de la présélection effectuée lors de l’appel à auteurs ont la possibibilité de montrer un extrait de la série proposée dans le cadre d’un diaporama diffusé via un grand écran. Cela permettra ainsi aux visiteurs du Centre des Expositions Paul Courboulay de découvrir la diversité des dossiers reçus et une partie de ces quelques “coups de coeur” que l’équipe des Photographiques n’a hélas pu intégrer dans la sélection exposée.
Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans
DAVID BART, “Chine 0,06”
PAUL BÉJANNIN, "Rapa Iti, l'île qui rêvait d'un autre monde"
ÉMILIEN BUFFARD, "Le bruit de nos pas"
FLORENCE D’ELLE, "Un Conte"
KATEL DÉLIA, "Entre-Temps de Malte à Tunis"
MATHIAS DUBRANA, "Perspective(s)
" PHILIPPE DU CREST, “Moka”
ESTELLE FENECH, "On the road"
MARJOLAINE GALLET, "Théorème de la vie pratique"
CHRISTELLE GARRIC, "Rave me"
STÉPHANE GOIN, "North by Nortwest (where I live)"
BRICE KRUMMENACKER, "Robert Maurice Debois"
LOKI & FORSETI, “Tarantismo”
CÉCILE LEROY ''Murmures''
CHRISTOPHE MEIREIS, "Des visages et des peines"
CHRYSTEL MUKEBA, "You are all that I remember"
VANDA SPENGLER, "Mater Dolorosa"
WILFRIED THOMAS, "Je est un autre"
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Marie Liesse
''LE JOUR OÙ JE SERAIS GRANDE''
Médiathèque Louis Aragon / Le Mans
La Médiathèque Louis Aragon présente, en partenariat avec Les Photographiques, une exposition des photographies réalisées par Marie Liesse pour le livre destiné aux jeunes enfants qu'elle co-signe aux éditions Gallimard jeunesse, avec l'auteur Timothé de Fombelle. Cet album a été distingué par le Prix HIP 2020, prix du livre de photographie francophone initié par l’association HiP - Histoires Photographiques et le Salon de la Photo
" Cette blondinette miniature en robe tablier bleue nous invite dans le jardin de l’enfance. Elle s’y promène comme pour exacerber tous les sens et ancrer en elle chaque instant, à jamais. Les photos vives et saturées en couleur, sur des cadrages serrés forment comme des flashes qui jailliraient de notre mémoire : fleurs d’un jaune éclatant, feuillages vert fluo, étonnante araignée sur sa toile perlée, pommiers en fleurs dans lesquels évolue, par un montage habile, la mignonne à la bouche rouge comme une fraise écrasée.
On plonge de façon immédiate dans cette nature foisonnante, car Poucette, c’est un peu nous. Avec elle, on se balade dans les sous-bois de l’enfance, on capte les odeurs mouillées d’humus, on regarde intensément la faune et la flore avec un œil braqué dans le rétroviseur des émotions. Tendez l’oreille, voici le cric crac des animaux qui grattent et se faufilent, les gouttes de rosées qui brillent au soleil, sursautez en vous trouvant nez à nez avec une musaraigne. Envolez-vous à dos de mésange pour crier en rêve votre liberté. [...]"
Nathalie Riché dans le blog de l’Express Allonz’Enfants
Cet album a été distingué le Prix HIP 2020, prix du livre de photographie francophone initié par l’association HiP - Histoires Photographiques et le Salon de la Photo.
En partenariat avec :
Nicolas Boyer
''IRAN(s) 1399 - 2021''
À l'Éolienne / Arnage
Janus est le dieu romain des commencements et des fins, des transitions et des portes. Traditionnellement représenté avec une tête à deux visages dont l’un est tourné vers le passé tandis que l’autre tend vers l’avenir, il est aussi celui qui préside sur le début et la fin des conflits. La République Islamique d’Iran est justement née d’un conflit, la plus longue guerre du XXème siècle entre deux pays avec huit années de batailles contre l’Irak entre 1980 - 1988.
Depuis cette tragédie fondatrice et à l’image de Janus, la société iranienne est devenue schizophrène et les divisions n’ont cessé de se creuser : tandis que la partie «obscure» du pays continue à regarder vers le passé, notamment à travers une culture doloriste autour du culte des martyrs ou de processions relatant d’épisodes sanglants qui ont eu lieu il y a 1400 ans, la partie «lumineuse» vit davantage dans l’attente du dernier iPhone 13 que de «l’Imam caché» (le Mahdi), censé délivrer le monde dans une apocalypse finale.
40 ans après la révolution, les femmes représentent 65% des étudiants, le taux de divorces explose à Téhéran, la fécondité est en berne et une part importante de la population envisage de s’exiler plutôt que de rester dans un pays qui lui impose un carcan et où 70% du PIB est détenu soit par les fondations religieuses (les Bonyads), soit par les 300.000 personnes qui composent la nébuleuse des Gardiens de la Révolution.
Quand il est question d’Iran dans la presse, nous avons toujours droit à une photo du mur de l’ambassade US. C’est pour dépasser cette sempiternelle représentation que j’ai séjourné 2 mois en Iran, traversant une trentaine de villes afin de rencontrer les Iraniens – ce sont d’ailleurs plutôt eux qui venaient à ma rencontre, tellement la soif d’ouverture est grande. J’ai souhaité documenter la variété d’atmosphères quotidiennes de ce pays mosaïque grand comme trois fois la France. Pour prendre conscience du fossé existant entre les deux pôles de la société, il suffit de parcourir la ligne centrale du métro de Téhéran depuis les quartiers sud, pauvres, sous-éduqués ou particulièrement conservateurs des commerçants du Bazar, jusqu’aux quartiers nord où l’alcool coule à flot dans les soirées privées et où les adolescent(e)s ont un look de hipster comme ceux que l’on peut croiser autour du skatepark d’Ab-o Atash. On est alors tenté de rappeler que c’est bien un perse, Mani, qui a fondé la religion manichéenne.
Cependant la réalité est plus complexe et le jeune clerc en apprentissage dans la ville religieuse de Qom que j’ai rencontré connaissait toutes les chansons de Britney Spears... En discutant avec des jeunes drogués à la frontière irakienne, en passant une journée avec un chercheur en chimie dont tous les entretiens d’embauches consistent à évaluer ses connaissances religieuses, ou encore une journaliste rencontrée dans un bus et qui a fondé un magazine pour femme dans une petite ville à la frontière afghane, j’ai pu sentir à quel point la fracture était importante entre un pouvoir central policé et les périphéries du pays.
Cela permet de comprendre les contestations sociales qui menacent régulièrement le régime, rappelant au reste du monde que le pays des mollahs n’est pas si homogène et monolithique que la propagande l’affirme.
En partenariat avec la ville d’Arnage et l’Éolienne, espace culturel
Rose Lemeunier
''DÉFERLEMENT'' du 20 mars au 30 avril
Exposition en extérieur/parcours sur l'île en accès libre
Vernissage dimanche 20 mars à 11h
Au Centre d’art Île MoulinSart / Fillé/Sarthe
«À l’invitation du Centre d’art de l’île MoulinSart et du festival Les Photographiques 2022, je propose une promenade artistique en extérieur. Je souhaite montrer des photographies qui confrontent des territoires péri-urbains, souvent arides, face à l’univers végétal du site naturel qu’est l’île MoulinSart. Un désaccord visuel pour mieux capter le regard du spectateur.
Ici, la nature se manifeste avec force lors des inondations, c’est pourquoi j’ai voulu parler de déferlement du paysage.
Mon histoire commence par un chemin creux, si creux que les feuillages venaient couronner ma tête.
Le remembrement est arrivé.
Bouleversement d’une nature que j’ai tant aimé.
Remembrement du paysage ou démembrement ?
Ce trauma est devenu pour moi le point de départ de mon travail artistique.
Je cherche par des procédés, des matériaux et des supports multiples à m’engouffrer dans la matière. À partir de la photographie et du dessin, je propose deux récits entremêlés afin de traduire cette mémoire du paysage perdu (...) ».
Rose Lemeunier
En partenariat avec le Communauté de Communes du Val de Sarthe et le Centre d’Art de l’Ile de MoulinSart
L'auteure : Rose Lemeunier au Centre d’art Île MoulinSart à Fillé/Sarthe
Pierre Gély-Fort
''THE DARK LOVE BOAT'' du 18 mars au 15 avril
Vernissage vendredi 18 mars à 18h
À la médathèque Louise Michel et au centre social Gisèle Halimi / Allonnes
Fiction ''contre-reportage'' sans texte ni légende elle conforte le lecteur "anti-croisière de masse" dans une réalité qui est à l’opposée de la vérité ! Cette réalité trompeuse s’appuie sur des instants furtifs sélectionnés, rassemblés, ordonnés, narrés dans un livre au noir&blanc contrasté dramatisant.
L’illusion donnée par ces moments suspendus aux personnages souvent isolés, à l’expression triste, ennuyeuse, sans jamais sourire ou rire … se situe à l’opposé de la vérité qui est : une orgie de couleurs de l’environnement & des tenues des croisiéristes, la quasi totalité des passagers s’amuse en groupe, adore ce genre de vacances & en redemande. Et ce 24h /24 & 7jrs /7.
L’apparence documentaire/photo-journalistique de cette série tend vers le faux-témoignage & pose bien plus la question de la manipulation des faits via le langage visuel que la dénonciation de ces monstrueuses croisières.
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Miami Beach, son port, capitale mondiale des croisières avec plus de 5 millions de passagers par an. Là commence l’histoire du plus grand paquebot du monde le "Symphony of the Seas" fabriqué en France.
Quand les chantiers de Saint-Nazaire annoncèrent en avril 2018 la mise en service de ce monstre des mers avec près de 9.000 personnes à bord, j’étais dans les starting-blocks !
Après un galop d’essai en Méditerranée d’avril à octobre 2018 le paquebot géant rejoint sa destination initiale & finale Miami Beach, pour une croisière américaine vers les Caraïbes.
Parodiant "La Croisière s’amuse" série TV américaine culte aux 270 épisodes diffusés en France dans les années 80 & début 2000, cette série-photos s’intitule "The Dark LOVE BOAT" issu du titre américain original de la série TV "The LOVE BOAT".
Mars 2019, en tongs/maillot de bain ou en smoking partageant jour & nuit les activités des croisiéristes américains, j’en propose une pure fiction décalée.
En partenariat avec la ville d’Allonnes et la médiathèque Louise Michel
L'auteur : Pierre Gély-Fort. Médiathèque Louise Michel à Allonnes
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Carte Blanche à Françoise et Jacques Hirn
Au Pavillon de garde, parc Théodore Monod / Le Mans
Pour cette troisième Carte blanche, après deux collectifs, c’est au tour de Jacques Hirn, artisan-photographe et figure incontournable de la scène locale, d’être invité à investir l’espace d’exposition du Pavillon du parc Théodore Monod.
“Notre carrière de photographes a commencé en 1975 au Grand Lucé et au Mans ensuite jusqu'à fin 2015. Désormais à la retraite, notre activité est tournée maintenant vers un travail plus personnel. Nous avons toujours cherché à nous démarquer en associant photo et peinture, ce qui nous a valu de vivre correctement de notre métier et aussi de remporter différents prix et récompenses. Adhérents d'un syndicat, nous avions l'opportunité de participer à différents concours. Nous avons ainsi remporté en 1993 " l'objectif d'or" au congrès de Beaunes, et avons représenté la France a un congrès international à Orvieto en Italie en 2001. En 2003 nous fut décerné un QEP, qualification européenne, catégorie portraits, plus différentes médailles et distinctions lors d'expositions.
En 2020 nous étions invités d'honneur aux côtés d 'Annie Duperrey pour l'exposition "l'été des portraits " à Bourbon Lancy , c est la plus grandes consacrée au portrait d 'europe, plus de 300 photographes et environ 1000 images ! L'évènement est reporté à 2021 et nous croisons les doigts !
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LES EXPOSITIONS DU II PROGRAMME ASSOCIÉ II
Lien vers la programmation du Programme assicié en détails.
Depuis plusieurs années, parallèlement aux Photographiques, des lieux partenaires nous rejoignent soit ponctuellement soit sur le long terme en exposant des travaux photographiques dans le cadre de leur propre programmation. Ils participent ainsi à créer une effervescence autour du médium photographique dans toute sa diversité, une véritable « Fête de la photographie ».
Ce « Programme Associé » prend place en divers lieux privés et publics de l’agglomération mancelle et se développe depuis cinq ans au-delà dans le département.
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HORS CADRE #9
Découvertes
Jusqu'au 9 avril à la MJC Ronceray - Le Mans
Chaque année, la MJC Ronceray s'associe aux Photographiques et expose de jeunes photographes prometteurs pour la plupart issus du territoire.
Bee Lumen
''CECI EST UN OBJET FRONTIÈRE HUMAIN''
« Je désigne par objet-frontière humain un type d’entité particulier qui circule entre des corps que l’on juge humains. » Klaus Hoeyer
Chacun-e parle du monde tel qu’iel le perçoit.
Nous parlons de notre monde.
« Dans son ouvrage précurseur sur la pureté et les tabous, Mary Douglas constatait que « toutes les marges sont dangereuses » et que la salive, le sang, l’urine et les autres substances et éléments peuvent devenir des objets dangereux simplement en traversant « les frontières du corps » (Douglas, 1995 : 12). Une fois détachés du corps, ils incarnent des menaces pouvant déstabiliser ces catégorisations dotées d’une importance symbolique. (...) Victor Turner en 1967 s’est intéressé au rôle des rituels en manipulant ce qui est catégoriquement ambigu : le liminal.
Il affirme que les rituels sont instigateurs de « transformation dans l’être » (ibid. : 102) et que cette ambiguïté est essentielle à cette transformation (ibid. : 96-97). Turner décrit l’espace non défini entre les catégorisations comme une « obscurité féconde », pleine de potentiel pour la créativité culturelle (ibid. : 110). Nous rencontrons aussi cette sorte de potentialité dans le cas de l’objet-frontière humain. (...) Mais le présent est aussi menacé lorsque les objets-frontières humains remettent en question les catégorisations dominantes actuelles. »
Clément Szczuczynski
"EN RÉSIDENCE''
Clément Szczuczynski est photographe professionnel à son compte depuis 5 ans. Dès les débuts de son entreprise CSZ Photographie, il a eu à coeur de travailler au plus près des artistes, des compagnies artistiques (théâtre, dance, musique...). Rapidement son regard s'est concentré sur ces intervalles de temps où les artistes sont En résidence, souvent accompagnés de doute, de tentatives, de moments de grâce mais toujours de création et de réflexion collective ou individuelle.
Avec la crise sanitaire, ces moments ont été plus prégnants, peut-être aussi plus précieux. Le photographe manceau propose donc en cette fin d'année un regard sur les plateaux, les scènes, qu'il a partagé ces 4 dernières années avec des compagnies du territoire (Et alors Cie, Zutano Bazar, Cie Contre Pied, Nathalie Bailleau, Go to the Dog....).
Il souhaite mettre en lumière ces lieux et ces moments où le spectacle devient vivant, où l'artiste s'habite.
Georgina Corcy
''MIRAGE DE POTENTIEL''
Un mirage de potentiel
Rassuré par un point de vue
Je regarde par là, mais qu'y a t'il par là ?
Probablement rien..
Un décor pour nous faire croire qu'il y a un ailleurs.
PROGRAMME ASSOCIÉ (OFF)
LE MANS :
François Chauvin / Mél / Marcello di Donato / Bernard Reignier / Léa.
Programme associé
du 1er mars au 15 avril
Vernissage le samedi 12 mars à 18h
Galerie Le lieu 53 Grande-Rue et galerie l'Éphémère 59 grande rue
Exposition collective : François Chauvin et ses photos de méditation en mouvement, Mél pour ses photos Voyages, l'italien Marcello di Donato et ses scènes de rue, Bernard Reignier et ses photos dynamiques et le coup de pouce à la jeune Léa.
(Photo François Chauvin, Maine-et-Loire).
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Art Dans le Vide
''Les femmes, par leurs présences''
Programme associé
du 18 mars au 11 avril, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h
Vernissage le vendredi18 mars à 18h
Espace Gambetta, 2 Pl. Gambetta, Le Mans.
L’Exposition “Les femmes, par leurs présences” réalisée par l’association d’étudiants “Art Dans Le Vide” à l’occasion du Off des Photographiques vous présente diverses séries de photos. A travers le numérique et l’argentique vous pourrez y voir des représentations du corps féminin, des portraits de personnes s’identifiant comme femmes, des détails photographiques, abordant divers thèmes et jouant avec la lumière, la composition, dans des identités visuelles singulières.
Anne-Sophie Colledani / Antoine Fouyet / Gilliane Lebreton / Léa Fernandes / Maeva Menanteau / Marguerite Hecquard / Mathys Pariente / Marylou Bourdeau / Noa Breteau / Yvanna Bruneau
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Emma Mauger, Jean-Michel Regoin & Sylvain Guérant
Programme associé
Week-end du 26/27 mars, samedi de 14h à 20h, dimanche de 14h à 18h.
Vernissage : samedi 26 mars à 18h
Le Poulpe à vapeur, 114 rue René Béchepay, Le Mans
Emma Mauger. Travail photographique (en cours) sur les différentes pollutions qui nous entourent : illustrations allégoriques ou concrètes de ce que peut représenter la pollution à nos yeux, qui peut-être numérique, mentale, matérielle, etc.
''Pola 4 saisons'' par Jean-Michel Regoin. Une série inspirée plutôt par la nature, celle proche de mon domicile ou rencontrée en balade.
Photographier au Pola, c’est laisser une part à l’imprécision, l’imperfection : une parfaite opposition aux images que je pourrai produire avec du matériel de prise de vue actuel.
Appareil utilisé SX 70 des années 1970
Film SX 70 d’Impossible Project
''Pietà'' par Sylvain Guérant.
Après une phase d'appropriation de l'oeuvre de Michel Ange, l'artiste l'a transposée avec la diversité qui caractérise notre société actuelle.
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Objectif Image Sarthe
''La nuit''
Programme associé
du 17 mars au 9 avril, du lundi au vendredi de 12h à 19h et samedi de 10h à 19h
Vernissage le jeudi 17 mars à 18h30
Centre commercial Les Jacobins (1er étage, anciennement Célio), 13 rue Claude Blondeau, Le Mans.
La nuit, tout change, tout est à la fois identique et aussi totalement différent. Ce qui est banal et commun la journée prend une autre tournure une fois dans l'obscurité. La rue que l'on connaît par coeur nous met tout d'un coup un peu moins à l'aise.
La nuit a un mystère spécial...
Les photographes du club Objectif Image Sarthe vous proposent leurs images pour un voyage dans la nuit.
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COULAINES :
Laurent Delhaye et La maison pour tous de Coulaines
“Identité[s]”
Programme associé
du 14 mars au 8 avril, du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14 à 18h
Vernissage le 24 mars à 18h
Centre d'animation de l'herberie, 6 bd Saint Michel. Coulaines.
Le centre social, La maison pour tous de Coulaines a voulu marquer son engagement contre le racisme. Une série de portraits d'habitants de la ville et adhérents à la MPT a été demandée au photographe Laurent Delhaye.
Dans le cadre des Semaines d'éducation contre les discriminations 2022.
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LA FERTÉ BERNARD :
Dimitri Roubichou
Programme associé
du 10 mars au 26 avril
Vernissage le jeudi 10 mars à 18h30
Centre Culturel Communautaire La Laverie, 3 rue du Moulin à Tan, La Ferté Bernard
L'artiste est né à Nantes. Dimitri Roubichou poursuit dans les années 90 des études de cinéma à Paris VIII et à l'École Nationale Supérieure de Photographie d'Arles.
Roubichou débute à cette période, à photographier les matières végétales et ce qu'elles peuvent suggérer. Au début des années 2010, l'artiste passe à la photographie numérique avec la même approche, avec des outils différents et des thèmes plus diversifiés. Il poursuit son travail sur le végétal, le minéral et les portraits. Ses influences sont diverses : des peintures feu d'Yves Klein au Paris d'Eugène Atget mais la nature reste sa principale source d'inspiration.
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ÉVÈNEMENTS
La journée inaugurale et les vernissages
> OUVERTURE DES PHOTOGRAPHIQUES 2022
à la Collégiale Saint-Pierre-la-Cour le samedi 19 mars à 14h
suivie de la visite inaugurale des expositions avec les photographes invités (circuit en bus).
Vernissage à 18h30 au Centre des Expositions Paul Courboulay.
> Vernissage Dimitri Roubichou > Programme associé
jeudi 10 mars à 18h30, Centre Culturel Communautaire La Laverie, La Ferté Bernard
> Vernissage ‘’PARIS, dans les pas de Jean-Claude Gautrand’’
vendredi 11 mars à 12h30 à L’Hôtel de ville, Le Mans
> Vernissage François Chauvin / Mél / Marcello di Donato / Bernard Reignier / Léa > Programme associé
samedi 12 mars à 18h à la galerie l’Éphémère, 59 Grande Rue, Le Mans
> Vernissage Pierre Gély-Fort ‘’THE DARK LOVE BOAT’’
vendredi 18 mars à 18h à la Médiathèque Louise Miche, Allonnes
> Vernissage Art Dans le Vide ‘‘Les femmes, par leurs présences’’> Programme associé
le vendredi18 mars à 18h Espace Gambetta, 2 Pl. Gambetta, Le Mans
> Visite inaugurale et vernissage ‘‘Les Photographiques 2022’’
samedi 19 mars à 14h à la Collégiale St-Pierre-la-Cour. Vernissage à 18h30 au Centre des Expositions Paul Cournoulay, Le Mans
> Vernissage Objectif Image Sarthe ‘‘La nuit’’ > Programme associé
jeudi 17 mars à 18h30, Centre commercial Les Jacobins (1er étage, anciennement Célio), Le Mans
> Vernissage Rose Lemeunier ‘‘DÉFERLEMENT’’
dimanche 20 mars à 11h Au Centre d’art Île MoulinSart, Fillé/Sarthe
> Vernissage ‘‘Hors Cadre #9’’, Bee Lumen, Georgina Corcy, Clément Szczuczynski
mardi 22 mars à 18h30 à la MJC Ronceray, bd de La Fresnellerie, Le Mans
> Vernissage Laurent Delhaye et La maison pour tous de Coulaines > Programme associé
jeudi 24 mars à 18h, l’Herberie, Coulaines
> Vernissage Emma Mauger, Jean-Michel Regoin & Sylvain Guérant > Programme associé
samedi 26 mars à 18h au Poulpe à vapeur, Le Mans
> Finissage Les Photographiques 2022
vendredi 8 avril à 18h30 au Centre des expositions Paul Courboulay
Toutes les expositions, les vernissages et événements sont d’accès libre et gratuit
(à l’exception de la séance de cinéma)
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ÉVÈNEMENTS
Jeudi 24 mars à 20h
Cinéma dans le cadre des Jeudis de Chroma
"D'AGATA LIMITE(S)"
Un film de Franck Landron
Au cinéma Le Royal, 409 Av. Félix Geneslay / Le Mans
Franck Landron suit le photographe Antoine d’Agata là où il va, jusqu’aux bords du monde, dans une présence discrète, caméra à la main. Ce sont des heures et des heures de rushes qu’il enchaîne, patiemment, sans rien hâter ni bâcler, il veut ce film au plus juste, au plus honnête, il mettra le temps qu’il faudra : cela a duré six ans.
En partenariat avec
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Samedi 26 mars à 15h
Pierre Gély-Fort
CONFERENCE AUTOUR DE L'EXPOSITION "THE DARK LOVE BOAT"
À la Médiathèque Louise Michel / Allonnes
"Raconter par le photographe, venez découvrir les « dessous » de cette incroyable croisière qui ne s’amuse pas !
Le photographe, au travers de ses anecdotes vécues « incognito » à bord de ce monstre des mers fabriqué en France, vous fera partager son expérience au sein de ses américains consommateurs passionnés de ce type de vacances. Avec près de 9.000 personnes à bord il s’en passe des choses !
Il répondra à vos nombreuses questions tout en vous projetant images & court diaporama sonore.
Durée de 1h à 1h30 … suivant vos questions !"
En partenariat avec
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Vendredi 8 avril à 18h30
Finissage des Photographiques 2022
Avec Charles Delcourt
3 jours avant la clôture des Photographiques 2022, nous vous invitons pour un dernier verre précédé d’une présentation du travail en cours de Charles Delcourt, photographe lauréat de la résidence 2022 des Photographiques.
Au Centre des expositions Paul Courboulay
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Samedi 9 avril, 10h-12h15 / 13h45-16h
Lecture de portfolios
Venez présenter vos projets photographiques à des professionnels
À l'auditorium de la Médiathèque Louis Aragon
Cliquez ici pour vous inscrire
Après deux annulations, la lecture de portfolios revient cette année.
Les Photographiques accueillent sur un temps donné trois acteurs de la scène photographique nationale pour une lecture de portfolios ouverte à tous les auteurs, amateurs et semi-professionels, professionnels, souhaitant présenter leur travail et échanger autour de celui-ci.
Pour cette première, ces professionnels de l’image seront :
Miriam Ruisseau
Photographe indépendante, iconographe, rédactrice photo pour la presse et commissaire d’expositions. Elle a par ailleurs fait partie de la sélection 2017 des Photographiques.
Stefana Fraboulet
Co-présidente de l’ANI (Association Nationale des Iconographes).
Charles Delcourt
Photographe lauréat de la résidence 2022 des Photographiques.
En partenariat avec :
Préparez votre lecture :
Les lectures de portfolios se font sur inscription préalable en ligne. Chaque lecture dure environ avec un lecteur selon les disponibilités..
La présentation des travaux peut se faire avec un portfolio papier ou numérique (ordinateur portable ou tablette personnels, pas de connexion internet).
Il convient de montrer un ensemble cohérent de photographies, les plus pertinentes par rapport à votre travail et à votre démarche (une quinzaine d’images peut être représentatif).
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