HORS CADRE #10. Découvertes.
Jusqu'au 9 avril à la MJC Ronceray - Le Mans
Vernissage : mardi 21 mars à 18h30
Chaque année, la MJC Ronceray s'associe aux Photographiques et expose de jeunes photographes prometteurs pour la plupart issus du territoire.
Mathilde Brunet "MASQUES''
À L'Alambik, MJC Ronceray / Le Mans
Le masque, c’est ce qui s’interpose entre mon appareil et le sujet. Ainsi, la fumée de cigarette, le crâne, le boîtier photo, l’image projetée ou encore la trace concourent chacun à leur manière à le mettre en jeu et en scène. Le masque empêche l’évidence, il en permet une autre. Il cache et révèle, mais sans doute révèle-t-il plus qu’il ne cache. Le masque est une confluence heureuse, un lieu où des choses se passent, s’échangent, s’interpénètrent, ou se rejettent, un prisme dont le pouvoir de diffraction se mesure à la capacité qu’il a d’engendrer un autre potentiel de réalité. Et c’est à la faveur d’une dimension intermédiale qu’il s’incarne le plus souvent, où peinture et photographie se captivent et entretiennent la réciproque.
Anaëlle Salgueiro "LAISSER PARTIR"
À L'Alambik, MJC Ronceray / Le Mans
Vernissage : mardi 21 mars à 18h30
Se référer au passé permet de rester ancré dans le présent et d’anticiper le futur. Mais ressasser et y vivre encore, empêche quiconque d’aller de l’avant.
Des blessures ne cicatrisent jamais et des moments douloureux ne font que ressurgir. Il faut reconnaître qu’il est normal de se séparer de ceux qui évoquent le passé, laissant des cicatrices trop ouvertes. C’est alors le moment propice pour réaliser qu’il faut laisser partir certaines personnes pour en laisser d’autres venir.
Prendre conscience de celles et ceux qui font définitivement partie du passé.
Cela amène à se poser la question de ce que l'on a laissé rentrer dans nos vies et de ce qu'il est nécessaire de déconstruire pour mieux reconstruire.
Le temps devient un pion majeur dans ce voyage vers l’après, qui nous éloigne d’un autre temps sur lequel il n’est plus nécessaire de se retourner.