Leah-Desmousseaux

''LE MONDE EN UN DÉ À COUDRE''

Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans

Leah Desmousseaux Le monde en un de a coudre 2 detail Les photoraphiques

Au travers de cette série de tirages monumentaux réalisés au cyanotype (un procédé photographique bleu monochrome inventé par l’astronome et scientifique J.F.W. Herschel en 1842), je cherche à retranscrire et à prolonger ma relation aux paysages désertiques et aux ruines que je traverse. Il s’agit de rejouer dans l’espace-temps de fabrication de l’image et dans sa matérialité même des processus d’érosion, de fragmentation, de transmutation, d’arénisation, en écho aux mouvements imperceptibles qui habitent ces lieux de mémoire minérale et qui lentement les sculptent. Ces grandes images sont les vestiges d’un long processus de laboratoire où un détail issu d’une photographie se trouve agrandi, fragmenté puis recomposé. De cette manipulation qui s’apparente à un creusement ou à un plongeon dans l’image, s’ouvrent des espaces immersifs et abstraits traversés d’une étrange grille. Semblables à des cartographies de cieux ou d’océans ou encore à des carroyage archéologiques, ces territoires cryptés où différentes trames s’entremêlent sont une invitation à voyager dans les échelles de l’image et à dénouer le mystère de ses origines.

Leah Desmousseaux

Leah Desmousseaux est une artiste plasticienne française née en 1995 dans le Lot.

Elle a obtenu son DNSEP avec les félicitations du jury aux Beaux-Arts de Nantes en juin 2019.

Elle est lauréate 2018 d’Art Students Week, premier concours d’art sur instagram.

Durant l’été 2019 elle commence à travailler avec la galerie Françoise Livinec, basée à Paris et en Bretagne.

Son travail d’expérimentation photographique a été présenté dans plusieurs expositions collectives en Pays de la Loire et à Paris.

Elle est également engagée depuis 2018 dans un binôme artistique avec Gaël Darras. Leur travail a été montré en 2018 au centre archéologique d’Allonnes (CAPRA) et au Bastille Design Center (Paris) où ils ont reçu la seconde place du Prix Paris 1-Sorbonne pour l’art contemporain.