Denis Meyer
''KANTARMALI, LES SURVIVANTES'' DU 11 au 4 AVRIL
À la médathèque Louise Michel / Allonnes
En Afrique, 115 millions de femmes sont aujourd'hui victimes de mutilations génitales. C’est en Ethiopie, dans la région Afar, que la pratique est la plus répandue. Environ 98 % des femmes y ont subi des mutilations génitales et trois femmes sur cinq l'infibulation, une mutilation de type 3, la forme la plus sévère. Celle-ci consiste à couper le clitoris et les petites lèvres, puis rétrécir l’orifice vaginal en scellant les grandes lèvres de la vulve, ne laissant qu’une petite ouverture pour que l’urine et les menstruations puissent s’écouler.
Cette pratique traditionnelle est officiellement interdite. Le gouvernement éthiopien considère les mutilations comme criminelles depuis 2004, et s’est engagé à ce que ces pratiques soient éliminées d'ici à 2025 dans tout le pays. Malgré la loi, la pratique a toujours lieu clandestinement.
EXPOSITION INÉDITE EN FRANCE
En partenariat avec la ville d’Allonnes et la médiathèque Louise Michel
Denis Meyer. Après vingt années de travail dans l’Économie sociale et solidaire, notamment auprès de publics en situation de handicap, il se reconvertit dans la photographie documentaire et le photojournalisme. Sa pratique s’appuie sur une écriture intuitive questionnant l’humain, son rapport à l’environnement, les enjeux sociétaux , les droits humains, dans une démarche documentaire implicative. Il intègre le Collectif de Presse Extra-Muros en 2019.