Didier Hamonet & Pierre Fuentes

 ''Origines'' Programme associé

Week-end du 23 / 24 mars, de 14h à 19h. Le Poulpe à vapeur, 114 rue René Béchepay, Le Mans

didier hamonet les photographiques

MISE EN SCENE par Dier Hamonet : L’ INCONNUE DE LA SEINE est le masque mortuaire d’une jeune femme qui fut retrouvée noyée dans la Seine en 1892. Le carabin qui moula son visage fut fasciné par la séréinité  de son expression au sourire énigmatique  comme apaisé d’une  délivrance mortelle. En photographiant ce moulage  Je  capte  une lumière intérieure appelée à briller, toujours vivante touchant la blessure du temps vivant. Constat du temps qui passe,  mystère de la vie,  la naissance et la mort,  berceau de la vie.  Ode à la vie… Ainsi la lumière, la couleur, le cycle des saisons  apparaissent à nouveau.Invitation à renouer les liens avec la nature , les éléments,  l’eau…Et les rêves.  Ce masque mortuaire du siècle dernier est le modèle de différentes séries : ''Hier,  Aujourd’hui, Demain'',  ''Différentes saisons'', ''Aquatique''…

C’est un visage que je   redécouvre sans cesse le confrontant à lui-même;   passages imagés et construits .Alliage des éléments naturels,  végétaux ou minéraux. Découpage, montage optique;  l’acte photographique est  une ''présence'', sentiment étrange, qui m’imprègne. Je conserve une approche noir et blanc argentique mêlant la richesse créatrice  du digitale.  Composition, alliance. L’allégorie,  la couleur, le grain numérique traduisent  la volonté de dévoiler plus intensément cette  ''présence initiale''. Séduction  graphique au premier regard invitant  une autre vision plus allégorique.  oeuvre unique et intime aguerrie d’un approfondissement quotidien au fil du temps.

 

pierre fuentes les photographiques

SUBLIMATIONS par Pierre Fuentes : Le sens premier du mot ''sublimation'' est d’ordre physique. La sublimation est le passage d'un corps de l'état solide à l'état gazeux, sans passer par  la fusion ou la vaporisation. Je suis donc parti d’un corps organique que le visiteur pourra à son gré identifier ou non pour le ''dénaturer'' par ce que l’on peut appeler une alchimie photographique qui n’est autre que ce que l’on appelle maintenant la post-production. L’objet photographié est ainsi mis en apesanteur et offre au regardeur un potentiel d’interprétation multiple, il devient une offrande à l’imaginaire. L’autre sens du mot ''sublimation'' est d’ordre psychanalytique. A chacun, là aussi, d’y voir ou non une autre lecture possible de l’image.

Vernissage : samedi 23 mars à 18h

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