Michaël Massart

''VERY FAST TRIP''

À l'Éolienne / Arnage

Michael Massart Very Fast Trip 6 Les Photographiques

VERY FAST TRIP est une fable contemporaine sur l’obsolescence programmée, la surconsommation. Ce que notre société porte aux nues aujourd’hui est jeté à la poubelle le lendemain.
Autour de ce sujet et avec une certaine dose d’humour, j’ai tenté de retracer le parcours d’un objet de consommation en lui donnant vie sous les traits (du moins partiellement) d’un homme. S’il y a bien un domaine dans lequel tout va vite, c’est bien l’informatique. De plus, l’homme lui-même n’est-il pas devenu un objet de consommation dans notre société actuelle ?
Le titre résume le parcours de ces objets, depuis l’ouverture du paquet jusqu’à leur remplacement qui intervient souvent trop rapidement, que ce soit par lassitude, par jalousie envers le voisin qui a le nouveau modèle, par manque de solidité ou encore absence (volontaire ?) de pièces de rechange à une époque où l’on préfère remplacer tout l’appareil plutôt que de tenter de le réparer.
Cette série propose de partager les aventures de ce “héros” de la surconsommation depuis son déballage jusqu’à sa mort … son recyclage, en passant par ses moments de gloire, d’impression d’être le roi du monde, d’excès, de lendemains difficiles, de nostalgie, de remise en question et de lutte pour tenter de survivre dans de monde bien ingrat vis à vis de de ses “stars déchues” …

Michaël Massart

En partenariat avec la ville d’Arnage et l’Éolienne, espace culturel

ARNAGEEolienne arnage

Photographe belge, c’est en 2008, suite à une blessure au genou, que Michaël Massart renonce au sport et se tourne vers la photographie.
Autodidacte et ‘‘touche à tout‘‘, il se concentre sur ses deux domaines de prédilection : les portraits et les photos de paysages.
Transmettre une émotion, surprendre, construire et mettre en scène l’image de façon originale font partie de ce qu’il recherche à travers ses travaux.
Il favorise la réflexion et la préparation pour arriver à l’effet photographique désiré. Il apprécie la période de gestation d’une idée photographique durant laquelle il envisage différentes possibilités d’arriver à l’effet visuel escompté sans passer par un montage photographique quand c’est possible. Sans parler du plaisir de faire ‘‘souffrir’’ ses modèles pour de vrai.